Adaptations·Séries TV

The Paradise – BBC

Saisons : 2
Créée par : Bill Gallagher
Avec : Joanna Vanderham, Emun Elliott, Elaine Cassidy, Sarah Lancashire…
Ma note : ★★★★★
Coup de cœur ♥

Résumé :
Basée sur le roman Au bonheur des dames d’Émile Zola, The Paradise raconte l’histoire et les amours tortueuses des gens dont la destinée est influencée par l’arrivée du premier grand magasin du nord de l’Angleterre, à la fin du 19e siècle, le Paradis. Le propriétaire, John Moray, veuf et fils de marchands de tissus, a développé sa petite boutique jusqu’à dominer la grande rue au détriment des petits commerçants. De la petite ville de Peebles arrive Denise Lovett, dont l’oncle est justement un petit commerçant luttant pour sa survie. Embauchée au Paradise, Denise Lovett est de plus en plus considérée par John Moray comme l’étoile montante de son enseigne, au grand dam de Miss Audrey, la chef des rayons de mode féminine, et de Clara, une vendeuse. John Moray est financièrement dépendant de Lord Glendenning, dont la fille Katherine est déterminée à se marier avec le patron du grand magasin et voit donc en Denise Lovett une menace.

Mon avis :
Courte série qui me tentait depuis un petit moment, je me suis enfin laissée tenter. En effet, les séries historiques de la BBC sont toujours une réussite et une valeur sûre. C’est finalement en la voyant disponible sur la plateforme Netflix que je me suis enfin décidée à donner sa chance à The Paradise et je ne regrette absolument pas !

Basée sur le roman Au bonheur des dames d’Emile Zola que je n’ai malheureusement pas encore lu, The Paradise nous plonge au cœur d’un grand magasin et de son fonctionnement : la vie de son ambitieux propriétaire John Moray, veuf depuis plusieurs années et courtisé par Katherine Glendenning, mais également ses nombreux employés grâce à l’arrivée de Denise. Nouvelle venue, tout droit arrivée de la petite ville de Peebles, la jeune femme se fait employer au rayon pour femmes, dirigé par Miss Audrey, et va rapidement devoir se faire une place. Mais Denise n’est pas comme les autres : elle ne travaille pas seulement au magasin pour avoir un salaire, elle est passionnée par son métier et rêve de se faire une place dans ce monde.

À chaque épisode, la jeune femme va progressivement se faire une place et trouver de nouvelles idées pour améliorer la qualité du service offert et proposé aux clients. Chaque épisode aborde une thématique ou une idée mise en place dans le magasin ou dans un rayon et présente parfois de nouveaux personnages, permettant ainsi de faire avancer le scénario. Tout cela resterait quand même assez classique et ennuyant si ce n’était pas agrémenté de quelques histoires sentimentales comme les anglais savent si bien nous les raconter… Parce que bien sûr, Denise va rapidement tomber sous le charme de Mr Moray, qui ne restera pas non plus insensible à la jeune femme. Miss Audrey, de son côté, devra choisir entre la vie de femme mariée ou la vie de femme qui travaille. Clara, employée également au rayon pour femmes, devra faire face à son passé douloureux et Pauline à son tempérament assez fougueux et son désir de rencontrer l’homme parfait.

La série n’est pas sans nous rappeler d’autres séries et on pourrait la présenter comme un doux mélange de Downton Abbey (pour la présentation du quotidien des différentes classes sociales du magasin et de la vie des employés) et de Mr. Selfridge (pour le thème du grand magasin, évidemment). La comparaison s’arrête cependant là puisque The Paradise à droit à un vrai scénario, à des personnages terriblement attachants et qui évoluent tout au long de la série. La première saison s’axe sur la découverte du magasin et l’adaptation de Denise à ce nouveau monde, tandis que la seconde viendra mettre pas mal d’obstacles dans la relation entre Denise et John Moray.

La série compte seulement 16 épisodes, deux toutes petites saisons et je n’aurais pas été contre une troisième tant je me suis attachée aux personnages et surtout à Denise. Joanna Vanderham a su l’incarner avec beaucoup de talent. La fin convient cependant entièrement et nous laisse la porte ouverte pour imaginer nous-même la suite des aventures de Denise : une jolie histoire.
Une série que je vous recommande vivement si vous aimez les séries britanniques ou les séries en costumes !

Bookhaul

Les livres que j’emmène en vacances

Aujourd’hui c’est départ en vacances ! Je quitte la région parisienne pour partir une quinzaine de jours chez ma sœur, en Corrèze. Au programme : passer du temps en famille et bien sûr, lire ♥ Je vais profiter de ces vacances au calme pour tenter d’écouler quelques livres qui traînent dans ma PAL depuis (trop) longtemps mais que j’ai une envie folle de découvrir 😀

Je vous présente ma sélection papier :

40681458♦ Nos vies en mille morceaux de Hayley Long (chez Gallimard Jeunesse, sortie le 16 août 2018) : Le monde de Griff et Dylan, 13 et 15 ans, s’écroule à la fin de l’été, quand un accident de voiture les laisse orphelins. Installés à New York depuis peu, les deux frères sont d’abord recueillis par Blessing, collègue haute en couleur de leurs parents. Puis à l’autre bout du monde, chez un oncle et une tante qu’ils ne connaissent pas, dans une petite ville du Pays de Galles, où ils trouvent bienveillance et nouvelles amitiés. Dylan n’a qu’une idée en tête : aider Griff à revivre, protéger son petit frère. Mais il a lui-même son propre chemin à faire, et une dernière vérité à affronter.

 

L'auberge entre les mondes, tome 1 : Péril en cuisine !♦ L’auberge entre les mondes, tome 1, de Jean-Luc Marcastel (chez Flammarion Jeunesse) : Nathan et son ami font un stage d’été dans une auberge. Très vite, des phénomènes étranges se produisent : les murs bougent et l’atmosphère semble emplie de magie. Ils découvrent que le bâtiment se trouve au carrefour de plusieurs mondes, sur lesquels des créatures malfaisantes tentent d’installer leur hégémonie.

 

 

 

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Les Petites Reines de Clémentine Beauvais (chez Sarbacane) : À cause de leur physique ingrat, Mireille, Astrid et Hakima ont gagné le « concours de boudins » de leur collège de Bourg-en-Bresse. Les trois découvrent alors que leurs destins s’entrecroisent en une date et un lieu précis : Paris, l’Élysée, le 14 juillet. L’été des « trois Boudins » est donc tout tracé : destination la fameuse garden-party de l’Élysée !!! Et tant qu’à monter à Paris, autant le faire à vélo – comme vendeuses ambulantes de boudin, tiens ! Ce qu’elles n’avaient pas prévu, c’est que leur périple attire l’attention des médias… jusqu’à ce qu’elles deviennent célèbres !!! Entre galères, disputes, rigolades et remises en question, les trois filles dévalent les routes de France, dévorent ses fromages, s’invitent dans ses châteaux et ses bals au fil de leur odyssée. En vie, vraiment.

 

26047310Rebel of the Sands de Alwyn Hamilton (chez Faber & Faber, disponible en français chez Pocket Jeunesse sous le titre Rebelle du désert) : « Tell me that and we’ll go. Right now. Save ourselves and leave this place to burn. Tell me that’s how you want your story to go and we’ll write it straight across the sand. »
Dustwalk is an unforgiving, dead-end town. It’s not the place to be poor or orphaned or female. And yet Amani Al’Hiza must call it ‘home’. Amani wants to escape and see the world she’s heard about in campfire stories. Then a foreigner with no name turns up, and with him she has the chance to run. But the desert plains are full of dangerous magic. The Sultan’s army is on the rise and Amani is soon caught at the heart of a fearless rebellion… An epic story of swirling desert sands, love, magic and revolution.

 

31574408♦ Traitor to the Throne de Alwyn Hamilton (chez Faber & Faber) : This is not about blood or love. This is about treason. Nearly a year has passed since Amani and the rebels won their epic battle at Fahali. Amani has come into both her powers and her reputation as the Blue-Eyed Bandit, and the Rebel Prince’s message has spread across the desert – and some might say out of control. But when a surprise encounter turns into a brutal kidnapping, Amani finds herself betrayed in the cruellest manner possible.
Stripped of her powers and her identity, and torn from the man she loves, Amani must return to her desert-girl’s instinct for survival. For the Sultan’s palace is a dangerous one, and the harem is a viper’s nest of suspicion, fear and intrigue. Just the right place for a spy to thrive… But spying is a dangerous game, and when ghosts from Amani’s past emerge to haunt her, she begins to wonder if she can trust her own treacherous heart.

 

25510671La croix de feu (Outlander, #5) de Diana Gabaldon (chez J’ai lu) : 1770, Caroline du Nord. Exilés dans le Nouveau Monde, les Fraser y ont trouvé leur place. Claire, devenue guérisseuse, tente d’aider les gens grâce à ses remèdes et ses connaissances. De son côté, Jamie a gagné la confiance du gouverneur. Néanmoins, la guerre d’Indépendance approche à grands pas et des émeutes éclatent de toute part. Inconscients du danger qui les guette, Claire et Jamie sont rejoints par leur fille Brianna. Ensemble, parviendront-ils à réécrire l’histoire ?

 

 

28798691La fille de l’irlandais de Susan Fletcher (chez J’ai lu) : Eve, petite fille rousse et délurée, est recueillie par ses grands-parents à la mort soudaine de sa mère, dans un village au cœur du pays de Galles. À cause de sa chevelure rousse indomptable, elle doit faire face au mépris et à la méfiance. Mais lorsqu’une enfant disparaît mystérieusement, la vie des villageois bascule : enquête, soupçons et mensonges deviennent le quotidien. Au milieu de cette effervescence, Eve, perdue, tente de percer les secrets de sa vie et de sa naissance. Dans ce roman, les pièces du puzzle s’imbriquent progressivement pour former un magnifique conte d’innocence perdue.

 

25451851Le chant d’Achille de Madeline Miller (chez Pocket) : Le jeune Patrocle est envoyé dans le royaume de Phthie. Il y rencontre Achille qui est tout ce qu’il n’est pas : un jeune prince brillant, aimé et admiré. Patrocle devient son écuyer. Rien ne devrait les rapprocher et, pourtant, les deux jeunes hommes nouent des liens d’amitiés très forts qui évoluent en passion amoureuse. Achille sait qu’il est appelé à vivre un destin exceptionnel. Il s’engage donc immédiatement pour faire le siège de Troie. Patrocle, beaucoup moins héroïque, suit son ami à contre cœur. La guerre de Troie éprouvera les deux hommes. Elle ébranlera leur histoire d’amour et remettra également en question leurs convictions les plus profondes.
Contre toute attente, c’est Patrocle qui trouvera une mort héroïque, vaincu par la colère des dieux. Achille, dévasté, rongé par le chagrin et la culpabilité, mourra à son tour.

 

41058338J’ai toujours cette musique dans la tête de Agnès Martin-Lugand (chez Pocket) : Yanis et Véra s’aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Mais Yanis, autodidacte talentueux dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse le chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin. Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Saura-t-il échapper à une spirale infernale ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?

 

Ils ne sont pas les seuls à partir en vacances avec moi, puisque j’emmène également ma liseuse chargée à bloc de nouveautés de la rentrée littéraire et d’autres romans et essais en tous genres !
Les avez-vous lus ? Appréciés ? Dites-moi tout ! 🙂

Chroniques Livres

Filles de la mer de Mary Lynn Bracht

Chez Robert Laffont, février 2018, 432 pages.
Ma note : ★★★★★
Coup de cœur

Quatrième de couverture :
Sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, Hana et sa petite sœur Emi appartiennent à la communauté haenyeo, au sein de laquelle ce sont les femmes qui font vivre leur famille en pêchant en apnée. Un jour, alors qu’Hana est en mer, elle aperçoit un soldat japonais sur la plage qui se dirige vers Emi. Aux deux filles on a maintes fois répété de ne jamais se retrouver seules avec un soldat. Craignant pour sa sœur, Hana rejoint le rivage aussi vite qu’elle le peut et se laisse enlever à sa place. Elle devient alors, comme des milliers d’autres Coréennes, une femme de réconfort en Mandchourie.

Mon avis :
Filles de la mer est un roman coup de poing qui a assez peu fait parler de lui mais qui, à mon humble opinion, mérite vraiment le temps de lecture. Acheté lors de ma visite au salon Saint-Maur en Poche 2018, j’ai craqué parce que l’auteure était présente et que c’était peut-être là ma seule occasion de le faire dédicacer… je ne tenais pas à regretter plus tard, sachant que j’avais très envie de le lire depuis sa sortie. Et je ne regrette qu’une chose : ne pas l’avoir lu avant pour pouvoir en discuter avec elle au salon.

Nous y découvrons l’histoire parallèle de deux sœurs : Hana pendant la seconde guerre mondiale et Emi en 2011, deux histoires qui vont bien sûr être liées tout au long du récit par leur lien fraternel et les épreuves que la première va traverser.
Les deux jeunes femmes ont été élevées sur l’île de Jeju, en Corée, dans la communauté des haenyeo (les « filles de la mer ») : elles pêchent de manière traditionnelle en profondeur pour ensuite vendre leur butin sur le marché. Un jour, alors qu’Hana est en train de pêcher avec sa mère et que sa petite sœur est seule sur la plage, elle aperçoit un soldat japonais. Incapable de laisser sa sœur se faire enlever, elle se fait prendre à sa place et la voilà embarquer dans un destin terriblement tragique et brutal : elle devient une « femme de réconfort » pour les soldats japonais présents en Corée pendant l’Occupation. Envoyée en Mandchourie dans un bordel, elle se fait violer à répétition, perd son identité pour être appelée Sakura, doit faire face aux réalités de la situation et aux horreurs des hommes mais ne perd pas son unique but et garde en tête ce qui lui tient le plus à cœur : retrouver la liberté, sa famille et regagner la mer.

Filles de la mer est un roman terriblement difficile, déchirant et poignant sur le destin de toutes ces femmes brutalisées pendant la guerre. Un véritable hommage à toutes les victimes de soldat, de violences et qui ont été malheureusement oubliées par l’Histoire. Les chapitres concernant Hana sont durs, violents et dévoilent une partie oubliée de la guerre et je dois dire que je ne m’attendais pas à lire quelque chose d’aussi sombre quand j’ai attaqué ma lecture. Il faut s’accrocher pour faire face à toutes les épreuves que traverse la pauvre Hana… Je ne pensais pas m’attaquer à un tel sujet en lisant ce roman.
C’est dans la partie narrée par Emi que nous découvrons l’autre aspect de l’histoire : cette soeur qui a été protégée mais qui ne s’est jamais pardonnée d’avoir laissé Hana partir avec ce soldat sans rien dire. Toute sa vie, elle s’en ait voulu et alors qu’elle organise son dernier voyage pour rendre visite à ses enfants, elle veut se rendre à une cérémonie de commémoration où les familles et descendants de ses femmes se battent, pour que le gouvernement reconnaisse les faits et que ces femmes soient enfin reconnues. Emi n’a jamais abandonné l’idée de retrouver Hana, mais sa culpabilité l’a toujours empêcher de vivre pleinement sa vie.

Je recommande vivement ce roman, mais soyez prévenus de son contenu. C’est une histoire dure, difficile à lire mais qui vaut vraiment le détour. L’écriture de Mary Lynn Bracht nous accompagne avec douceur tout au long de ce récit riche, dans lequel il arrive énormément d’événements, et certains passages teintent le tout d’une certaine dose d’espoir. Deux femmes exceptionnelles. Un concentré d’émotions. C’est un coup de cœur.

Chroniques Livres

The Doldrums de Nicholas Gannon

Chez Harper Collins, octobre 2017, 368 pages.
Disponible en français chez Pocket Jeunesse.
Ma note : ★★★★☆

Quatrième de couverture :
Les grands-parents d’Archer Hemsley, 11 ans, ne sont jamais rentrés de leur mission sur un glacier, il y a deux ans. Le garçon n’a qu’une idée en tête : partir à l’aventure pour les retrouver. Mais comment faire pour quitter la ville alors que sa mère le laisse à peine quitter leur maison ? Heureusement, Archer peut compter sur un duo d’amis de choc : le tête-en-l’air Oliver Gulb et Adelaïde Belmont, ancien petit rat de l’opéra de Paris à la jambe de bois. Ils mettent au point un plan infaillible : lors d’une sortie scolaire au muséum d’histoire naturelle, ils s’enfuiront, et en avant pour l’Antarctique ! Mais rien ne se passe comme prévu : entre leur terrible prof Mrs Murkley et l’attaque d’un ours polaire empaillé, le départ vers le glacier semble compromis…

Mon avis :
Me voilà de retour sur le blog et avec en plus un roman en VO ! Après avoir terminé mes deux ans d’apprentissage en librairie, j’ai eu envie de me plonger dans des lectures détentes et avec notre voyage en Angleterre avec Alexandra (du blog Comme par enchantements), j’ai décidé de jeter mon dévolu sur l’un des livres que j’avais acheté en librairie sur place. C’est le premier tome des aventures des Doldrums, écrit par Nicholas Gannon, qui a été l’heureux élu et que j’ai dévoré en à peine deux jours.

Voici un premier tome qui nous offre de belles aventures ! Nous découvrons le personnage d’Archer Helmsley, un jeune garçon dont les grands-parents sont de grands aventuriers et n’ont cessé d’explorer le monde à la recherche de ses merveilles. Mais ces derniers ne sont jamais revenus d’une de leurs expéditions en Antarctique. Deux ans plus tard, Archer a pourtant encore espoir de les voir revenir, et encore plus quand leurs affaires sont livrées chez lui… lui faisant miroiter de nombreux indices sur leur dernier voyage et leur vie mouvementée.
Aidé d’Oliver, son meilleur ami, et d’Adélaïde, une nouvelle élève venue de France, il va alors décider de partir à leur recherche et entreprendre les préparatifs d’un voyage pour le Pôle Sud… un voyage qui va s’avérer bien plus compliqué que prévu !

Voici un roman qui m’a totalement enchantée. Moi qui adore la littérature jeunesse, j’ai été servie car j’y ai retrouvé absolument tous les éléments que j’aime dans ce genre. Tout commence bien évidemment avec des personnages terriblement attachants grâce à Archer, désespérément à la recherche de ses grands-parents, Oliver, un peu peureux mais prêt à tout pour son ami, et Adélaïde, la petite française à la jambe de bois. Il s’agit du principal atout de ce roman qui nous présente trois jeunes personnages en quête d’aventure, qui seront finalement liés par une amitié sans faille !
Ce trio nous emmène également dans une histoire bourrée d’humour, mais aussi de rebondissements et de révélations : la recherche des grands-parents d’Archer va se révéler pleine de secrets enfouis, de voyages inconnus, de rêves, de rencontres surprenantes, de désirs… Gros bonus pour les nombreuses illustrations qui viennent ponctuer le récit et qui accompagnent à merveille le développement de l’histoire.

The Doldrums est un roman avec un univers qui lui est propre, l’écriture de Nicholas Gannon nous entraîne dans cet enchaînement d’actions avec facilité et sans jamais se précipiter. Tout va très vite, tout en restant réaliste dans l’évolution des personnages et l’avancement de l’histoire. Nous n’avons pas le temps de nous ennuyer une seule seconde. Et pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher d’être déçue par la fin, alors que le roman était presque un coup de cœur. En effet, la promesse d’aventure et de voyage que nous faisait miroiter Archer, Oliver et Adélaïde pendant les 3/4 du roman tombe finalement à plat, nous laissant avec un goût d’inachevé. Heureusement, il s’agit d’une série et un deuxième tome est déjà sorti !

Chroniques Livres

La femme qui tuait les hommes de Eve de Castro

Chez Robert Laffont, janvier 2018, 288 pages.
Ma note : ★★★☆☆

Quatrième de couverture :
Paris, 2017. Saint-Pétersbourg, 1909. Une rencontre sur un quai de métro. Un hallucinant fait divers. Un voyage entre deux mondes où se noue le destin d’une couturière octogénaire, d’un écrivain coureur de jupons, du jeune Lénine et d’une terrible justicière. Une comtesse savoyarde y côtoie un poseur de rails et un cirque ambulant. De la Russie pré-révolutionnaire au Paris littéraire, mêlant humour, tendresse et gravité, Eve de Castro nous embarque, nous bouscule, nous envoûte.

Mon avis :
Ce livre m’a été envoyé par Filipa et les éditions Robert Laffont, je tiens à les remercier de m’avoir permis cette lecture. La femme qui tuait les hommes m’intriguait énormément à cause de son titre. Je n’ai jamais rien lu d’Eve de Castro, ça a donc été une totale découverte. Une lecture qui a finalement été en demi-teinte mais qui ne m’empêchera pas de découvrir ses autres ouvrages parce que j’ai quand même passé de bons moments.

Ce roman se déroule sur deux chronologies, mais les histoires finissent bien évidemment par se croiser et les personnages sont liés d’une façon ou d’une autre, nous nous en doutons dès le début de la lecture. À travers les personnages de Jeanne et de Léna, nous découvrons deux quotidiens très différents, mais pourtant pas si éloignés. Elles sont femmes, elles sont solitaires, elle sont brisées. Jeanne, couturière retraitée, a été manipulée toute la vie par les hommes. Léna, quant à elle, venge les autres femmes et les enfants en assassinant les hommes violents. Nous allons donc être embarqués sur les pas de cette fameuse Léna, une jeune femme russe amoureuse du futur Lénine, condamnée à mort en 1909 pour avoir tué près de 300 hommes. C’est cette histoire de meurtre qui nous est vendue dans le résumé et par le titre du roman, mais cet élément n’arrive qu’assez tard dans le roman et cela m’a pas mal déçue. Je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus mouvementé, de plus rapide et j’ai finalement dû attendre une mise en place avant d’attaquer le vif du sujet, ce que j’ai trouvé long pour un roman « si » court.

Si j’ai bien apprécié la première partie avec la présentation des personnages et l’alternance des deux époques et des deux points de vue, je me suis parfois perdue dans la chronologie des événements. Nous nous perdons entre Jeanne, son passé, ainsi que Léna et son histoire. Je pense que je n’ai sans doute pas lu ce roman au bon moment : même s’il est court, il se passe beaucoup de chose et je l’ai trouvé assez dense. J’avais beaucoup de choses en tête et je pense vraiment que je l’aurais beaucoup plus apprécié si je l’avais lu à un moment moins compliqué pour moi.

J’ai trouvé certains passages absolument magnifiques et j’ai même relevé certains dialogue que j’ai trouvé sublimes. L’écriture d’Eve de Castro m’a charmée et je réitérerai l’expérience avec grand plaisir.

Chroniques Livres

Collaboration horizontale de Navie et Carole Maurel

Chez Delcourt / Mirages, janvier 2017, 144 pages.
Ma note : ★★★★★
Coup de cœur ! ♥
Quatrième de couverture :
1942, Paris, Passage de la Bonne Graine. Rose, pour sauver son amie juive, Sarah, décide d’intervenir auprès de l’officier chargé de l’enquête, Mark. Rose est mariée à un prisonnier de guerre, avec qui elle a un enfant. Pourtant elle va se lancer dans une passion avec cet Allemand qui va lui révéler la femme qu’elle est. « Collaboration Horizontale », c’est l’histoire d’un amour interdit, d’une communauté de femmes solidaires, du quotidien d’un immeuble sous l’occupation… Entre héroïsme et trahison, il n’y a qu’un pas, souvent dangereux.
Mon avis :
Collaboration Horizontale a été une vraie claque, un formidable coup de cœur. Une bande dessinée qui nous présente la France sous l’occupation allemande, en 1942, et plus précisément les habitants d’un immeuble en particulier. Nous découvrons donc Andrée, la gardienne et Camille, son époux aveugle. Mais aussi Rose, infirmière dont l’époux et parti au front. Sarah, une femme juive qui se cache dans l’immeuble avec son fils Anaël, atteint de la polio. Joséphine, une danseuse de cabaret profondément mélancolique. Henriette, une femme âgée qui prétend être sénile mais qui a en réalité les idées bien en place… Tous ces personnages vont nous partager une tranche de leur vie, leurs réactions face aux allemands et la situation politique de la France : quand certains choisissent de s’arranger avec les nazis, d’autres aimeraient s’engager dans la Résistance.
Cette bande-dessinée, c’est aussi la rencontre de Rose avec Mark, officier allemand, et le début d’une passion dévorante. Une relation totalement interdite, qu’ils cachent parce qu’ils savent bien qu’elle n’attirerait que des ennuis. Mais le comportement de Rose change, ses amies s’inquiètent, la critiquent… Les personnages évoluent doucement, nous sommes témoin de l’amour de Rose et Mark, nous aimerions tant pouvoir les aider.
Une histoire magnifique mais terriblement triste, la fin m’a brisé le cœur. Je vous recommande vivement cette bande-dessinée, à tous.
En dehors de l’histoire, les illustrations sont absolument magnifiques et nous offrent quelques planches que j’ai absolument adoré et parfois pris quelques minutes pour les observer en détails, faisant une pause dans ma lecture pour les admirer. C’est un véritable travail graphique original, avec un joli traitement des couleurs qui colle parfaitement avec le sujet historique. Voici trois photos pour vous donner un exemple de ce qui vous attend si vous vous laissez tenter, ce que je souhaite réellement :
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Chroniques Livres

Le club de l’Ours Polaire #1, Stella et les mondes gelés de Alex Bell

Chez Gallimard jeunesse, janvier 2018, 368 pages.
Illustré par Tomislav Tomic / Traduit par Faustina Fiore
Ma note : ★★★★☆
Quatrième de couverture :

Stella Flocus Pearl a toujours voulu accompagner son père sur les terres inconnues de ses voyages. Son rêve se réalise le jour de ses douze ans : partir en exploration avec le Club de l’Ours Polaire ! Aux côtés d’un chuchoteur de loups, d’un magicien snob et arrogant et d’un demi-elfe timide et maladroit, Stella se lance à la conquête des étendues polaires. Mais une catastrophe vient bouleverser l’expédition et d’innombrables dangers se dressent bientôt sur leur chemin. Un univers magique peuplé de fées et de yétis, d’engeleurs et de pirates des neiges…

Mon avis :
Voici un roman que je n’avais absolument pas vu passer sur les réseaux sociaux ou en librairie à sa sortie. Ce n’est qu’en me rendant en librairie pendant ma semaine de cours que je l’ai vu au rayon jeunesse et que j’ai été attirée par sa couverture pleine de détails et par son titre accrocheur : Le club de l’Ours Polaire. Une camarade de promotion l’avait reçu en service de presse et me l’a donc prêté, je l’ai lu d’une traite en deux jours à peine tant l’histoire m’a tout de suite entraînée au fil des pages !
Nous découvrons le personnage de Stella Floccus, une toute jeune adolescente qui rêve de rejoindre le Club de l’Ours Polaire, dans lequel son père adoptif part toujours à l’aventure. Malheureusement, elle n’a pas le droit d’en faire partie parce qu’elle est une fille. Félix, son père adoptif qui l’a trouvé lors d’une expédition, alors qu’elle n’était qu’un bébé et déposée dans la neige, va cependant tout faire pour l’embarquer avec lui dans cette nouvelle expédition qui s’annonce plus intéressante que jamais : partir au point le plus froid du Pôle. Il faut dire que ce serait un magnifique cadeau d’anniversaire pour la jeune fille qui rêve d’aventures. Stella va alors faire la connaissance trois autres jeunes aventuriers embarqués, comme elle, dans ce voyage. Mais dès le premier jour, les quatre jeunes vont se retrouver séparés des adultes et devoir faire route par leurs propres moyens…
Ce premier tome est un sublime hommage à la Croisée des Mondes, aux Chroniques de Narnia, à Harry Potter et à toutes ces sagas jeunesse que nous avons pu lire pendant nos plus jeunes années, je pense que cette nouvelle trilogie a tout pour devenir culte dans le rayon jeunesse : des personnages attachants, des rebondissements à la pelle, des animaux mignons et des créatures que l’on a un peu moins envie de câliner, des paysages enneigés, de la magie et du fantastique et surtout une quête d’identité pour le personnage principal qui part donc dans un voyage terriblement intéressant !
Malgré tout, on pourrait lui reprocher justement d’être trop ressemblant à toutes ces sagas bien connues, mais je pense vraiment que les tomes suivants sauront se montrer plus originaux et que ce tome-ci était surtout introducteur aux personnages et à l’univers en général. En tout cas, la fin de ce premier tome laisse présager une direction un peu plus sombre pour la suite… J’ai hâte de la découvrir !
Bookhaul

Ces nouveautés qui m’intéressent… #1

Voici un petit rendez-vous que j’aimerais vous proposer de manière régulière, afin de parler de sorties récentes qui pourraient bien rejoindre ma pile à lire. Des sorties dont on ne parle pas forcément sur les réseaux sociaux, blogs, Instagram ou Youtube. D’autres qui, au contraire, feront phénomène dès leur sortie. Je ne critique absolument pas les livres qui bénéficient d’une plus grande mise en lumière que d’autres, mais avec toutes les nouveautés qui arrivent en librairie chaque semaine, il est parfois difficile pour un auteur et un ouvrage de se faire une place. Etant la plupart du temps en librairie, j’ai la chance de voir arriver des livres qui pourraient être de petites pépites si seulement on leur donnait une chance.

J’espère pouvoir en lire un maximum, mais avec l’approche de mes examens et mon mémoire que je dois préparer au maximum, je ne promets rien. J’espère également que cet article pourra vous faire découvrir quelques titres qui vous feront envie ! 🙂


Où passe l'aiguilleOù passe l’aiguille de Véronique Mougin (Flammarion – 21.00€ – 31/01/2018)
Et voici Tomas, dit Tomi, gaucher contrariant, tête de mule, impertinent comme dix, débrouillard comme vingt, saisi en 1944 par la déportation dans l’insouciance débridée de son âge – 14 ans. Ce Tom Sawyer juif et hongrois se retrouve dans le trou noir concentrationnaire avec toute sa famille. Affecté à l’atelier de réparation des uniformes rayés alors qu’il ne sait pas enfiler une aiguille, Tomas y découvre le pire de l’homme et son meilleur : les doigts habiles des tailleurs, leurs mains invaincues, refermant les plaies des tissus, résistant à l’anéantissement. À leurs côtés, l’adolescent apprendra le métier. Des confins de l’Europe centrale au sommet de la mode française, de la baraque 5 aux défilés de haute couture, Où passe l’aiguille retrace le voyage de Tomi, sa vie miraculeuse, déviée par l’histoire, sauvée par la beauté, une existence exceptionnelle inspirée d’une histoire vraie.


Le gang des prodiges t.1Le gang des prodiges #1 de Marissa Meyer (Pocket Jeunesse – 19.90€ – 01/02/2018)
Il y a plus de dix ans, les Renégats, un groupe d’hommes et de femmes détenteurs de pouvoirs surhumains, ont vaincu les super-vilains. Ils font désormais régner la paix et la justice. Cependant les super-vilains n’ont pas disparu… Parmi eux, Nova, qui continue à lutter contre les Renégats, responsables de la mort de sa famille. Prête à tout, elle infiltre leur repaire. Mais lorsqu’elle se lie d’amitié avec le fils adoptif des deux principaux Renégats, ses certitudes vacillent…


Amour monstre de Katherine Dunn (Gallmeister – 11.80€ – 01/02/2018)
La joyeuse famille Binewski est tout sauf banale. Ivres d’amour et nourrissant de grands projets pour leur spectacle itinérant, Al et Lil décident d’engendrer à coup d’amphétamines et de radiations la plus belle brochette de phénomènes de foire au monde. Et les résultats sont impressionnants ! Pour autant, cette famille d’enfants montres est habitée de passions bien humaines… Un roman culte finaliste du National Book Award et best-seller aux États- Unis depuis vingt-cinq ans.

Le collectionneurLe collectionneur de Christine Orban (Libretto – 7.70€ – 01/02/2018)
« Il s’agit d’une pièce unique au monde. Une pièce qu’aucun collectionneur, même dans ses rêves les plus fous, n’aurait espéré rencontrer une fois dans sa vie, et encore moins posséder. » L’apparition de cette prodigieuse monnaie va entraîner deux hommes qu’animent une passion et un sens de l’honneur hors du commun dans un affrontement sans concessions et provoquer un effroi insondable proche de la malédiction. Un huis clos plein de mystère, de raffinement et de rebondissements.

Jeux de miroirsJeux de miroirs de Eugen-Ovidiu Chirovici (Pocket – 7.40€ – 01/02/2018)
Cette fois, il tient peut-être un best-seller. Pour Peter Katz, agent littéraire, le manuscrit qu’il reçoit a tout pour faire un succès : l’assassinat à Princeton du professeur Wieder, star de la psychologie cognitive, est un mystère vieux de trente ans… Le voilà raconté noir sur blanc, de l’intérieur : jeux de pouvoir, triangle amoureux, tout est là. Mais le texte s’arrête à la nuit du meurtre et son auteur vient de mourir… Qu’à cela ne tienne, Katz embauche un journaliste d’investigation pour écrire la suite du livre. De souvenirs en faux-semblants, celui-ci va se retrouver pris au piège d’un maelström de fausses pistes. Et si la vérité n’était qu’une histoire parmi d’autres ?

Demain les chatsDemain les chats de Bernard Werber (Le Livre de Poche – 7.30€ – 31/01/2018)
À Montmartre vivent deux chats extraordinaires. Bastet, la narratrice qui souhaite mieux communiquer et comprendre les humains. Pythagore, chat de laboratoire qui a au sommet de son crâne une prise USB qui lui permet de se brancher sur Internet. Les deux chats vont se rencontrer, se comprendre s’aimer alors qu’autour d’eux le monde des humains ne cesse de se compliquer. A la violence des hommes Bastet veut opposer la spiritualité des chats. Mais pour Pythagore il est peut être déjà trop tard et les chats doivent se préparer à prendre la relève de la civilisation humaine.
Et vous, avez-vous vu des sorties qui vous tentent particulièrement ?
Challenge

Challenge livresque – La Coupe des Quatre Maisons

C’est en lisant l’article de mon amie Alexandra du blog Comme par Enchantements que je me suis aperçue que je ne vous avais jamais parlé de ce challenge, qui me motive à lire pourtant depuis plusieurs mois !

La Coupe des Quatre Maisons se déroule sur un groupe Facebook (et sur le forum de Livraddict si je ne dis pas de bêtises, mais pour ma part, c’est uniquement sur le réseau social et sur mon petit bullet journal). Le principe est de lire pour valider des items (qui ont tous un rapport avec l’univers de Harry Potter), qui représentent chacun des objectifs et sont répartis selon différentes années. Plus l’année est élevée, plus vous rapporterez de points à votre maison. Il y a bien sûr un certain nombre de règles, mais rien de bien méchant. Chaque item n’est valable que deux fois, mais la seconde validation ne rapporte que la moitié des points… il est donc plus intéressant de valider d’abord les items une première fois avant de les valider une seconde fois, le but étant de gagner le plus de points possibles.
Certains événements éphémères permettent également de ramener encore plus de points, avec parfois des semaines avec des années comptent-double ou des items éphémères comme cela a été le cas à Halloween (il fallait qu’une friandise figure sur la couverture) ou Noël (Noël devait être dans le titre du livre) par exemple. Le challenge a débuté le 1er septembre 2017 et s’achèvera le 29 juin 2018, une véritable année scolaire faite de lectures !

C’est la première année que je participe à ce challenge, que je trouve absolument génial. L’ambiance sur le groupe est très détendue, et même si nous défendons chacun notre maison préférée (je suis bien sûr chez Serdaigle, au cas où vous n’auriez pas deviné 😉 ), nous restons toujours courtois et dans l’optique de partager au maximum autour de la lecture !

Voici donc l’article qui résumera mon challenge, je pense le mettre à jour tous les mois, pour éviter d’avoir à le modifier trop régulièrement. N’hésitez pas à rejoindre le groupe du challenge, vous pouvez ainsi rejoindre les listes d’attente (des places se libèrent régulièrement) ou vous préparer pour l’année prochaine !

À ce jour, j’ai ramené 4185points à Serdaigle !


Première année : items à 10 points

  • Le monstrueux livre des monstres : un livre que vous n’avez pas réussi à terminer
    1. L’appel du néant de Maxime Chattam (10 points)
  • Mimi Geignarde : un livre dont vous n’aimez pas la couverture
    1. La femme qui tuait les hommes de Eve de Castro (10 points)
  • Gobelbabil : un livre dont le titre est en anglais (mais dont le corpus n’est PAS en anglais)
  • Maison de Poudlard : un livre aux couleurs de la maison qui vous correspond le MOINS
    1. Le mystère du gang masqué de Ken Follett (10 points)
  • Plume à papote : un livre dont vous entendez parler depuis longtemps
    1. L’attrape-coeurs de J.D. Salinger (10 points)
    2. Songe à la douceur de Clémentine Beauvais (5 points)
  • Philtre de Romilda Vane : Un roman d’amour
    1. Fais-moi taire si tu peux ! de Sophie Jomain (10 points)
    2. Soie de Alessandro Baricco (5 points)
  • Mornille : un livre qui coûte moins de 10 euros (hors livres numériques et hors livres d’occasion)
    1. La crise du livre de Henri Bailliere (10 points)
    2. Les guerriers de glace de Estelle Faye et Nina Peña (5 points)
  • Livre invisible de l’invisibilité : un livre auto-édité
  • Reducto : un livre de moins de 150 pages
    1. Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Luis Sepulveda (10 points)
    2. Lune de miel à Paris de Jojo Moyes (5 points)
  • Rictusempra : un livre dont vous avez adoré la fin
    1. Le manuscrit inachevé de Franck Thilliez (10 points)
  • Oubliettes : lire ou relire un des 3 spin-offs de Harry Potter.
    1. Les Contes de Beedle le Barde (20 points, semaine compte double)
    2. Les Animaux Fantastique (10 points, semaine compte double)
  • Choixpeau magique : un livre choisi par quelqu’un d’autre
  • Histoire de Poudlard : un livre que vous avez déjà lu avant
    1. La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de Pierre Gripari (10 points)
  • Farces pour sorciers facétieux : un livre qui vous a fait rire
    1. Quand tu descendras du ciel de Gabriel Katz (10 points)
  • Le Survivant : un livre dont les chapitres ont des titres
    1. Moonrise de Sarah Crossan (10 points)
    2. The Weight of Water de Sarah Crossan (5 points)

Deuxième année : items à 20 points

  • Eckeltricité : un livre numérique
    1. Tension extrême de Sylvain Forge (20 points)
  • Pétards surprises : un livre que l’on vous a offert
    1. Les sautes d’humour de Jane Austen (20 points)
  • Obscurus Books : un livre édité dans votre maison d’édition préférée
    1. La Faucheuse de Neal Shusterman (Robert Laffont) (20 points)
  • Boursouflet : un livre de poche
    1. L’alchimiste de Paulo Coelho (20 points)
    2. Le Diable de la Tamise de Annelie Wendeberg (10 points)
  • Chicaneur : un livre publié il y a moins de 3 mois
    1. Les Loyautés de Delphine de Vigan (20 points)
    2. Smith & Wesson de Alessandro Baricco (10 points)
  • Retourneur de temps : un livre édité l’année dernière
    1. Juste quelqu’un de bien de Angela Morélli (20 points)
    2. Une histoire des abeilles de Maja Lunde (10 points)
  • Niffleur : le 1er tome d’une saga
    1. Le premier défi de Mathieu Hidalf de Christophe Mauri (20 points)
  • Dobby : un livre de fantasy
  • Bal de Poudlard : un livre avec une robe sur la couverture
    1. Sur la plage de Chesil de Ian McEwan (20 points)
  • Violette et la Grosse Dame : un livre dont la 4e de couverture est dans la continuité de la 1ère et du dos
    1. Joyeux suicide et bonne année ! de Sophie de Villenoisy (20 points)
  • Arithmancie : un livre de science-fiction
    1. L’inconnue de Xanderland de Agnès Laroche (20 points)
  • Dudley : un one-shot
    1. Ma mère, la honte ! de Hubert Ben-Kemoun (20 points)
  • Dennis Crivey : un livre d’une jeune maison d’édition
    1. Mille Soleils de Nicolas Delesalle (chez Préludes) (20 points)
    2. Il est toujours minuit quelque part de Cédric Lalaury (chez Préludes) (10 points)
  • Brasier obscur : un livre à la couverture en noir et blanc
    1. Entre mes mains le bonheur se faufile de Agnès Martin-Lugand (20 points)
  • Mrs Pince : un livre que vous avez emprunté
    1. Le crime de l’Orient-Express de Agatha Christie (20 points)

Troisième année : items à 30 points

  • Photographie enchantée : un livre qui a été adapté au cinéma ou en série (ou qui va prochainement l’être)
    1. L’appel du coucou de Robert Galbraith (30 points)
  • Mandragore : un livre avec des plantes sur la couverture (pas de fleurs)
    1. Poules, renards, vipères #1 de Paul Ivoire (30 points)
  • Scrutoscope : un livre d’horreur ou d’épouvante
  • Expecto Patronum : le premier livre publié d’un auteur
    1. L’homme craie de C.J. Tudor (30 points)
    2. Le dernier banquet de Jonathan Grimwood (15 points)
  • Collier d’opale : un livre où il est question de malédiction
    1. La peau de chagrin de Honoré de Balzac (30 points)
  • Beauxbâtons : un livre dont l’auteur est français
    1. Le faire ou mourir de Claire-Lise Marguier (30 points)
    2. Avec des si et des peut-être de Carène Ponte (15 points)
  • Gallions : un livre qui coûte plus de 18€
    1. Les hautes lumières de Xavier de Moulins (30 points)
  • Avada Kedavra : un livre dont l’auteur est décédé
    1. Cristal qui songe de Theodore Sturgeon (30 points)
  • La Trace : un livre dont l’auteur était mineur au moment de sa publication
  • Waddiwasi : 3 BDs/mangas en moins de 24h
    1. Minuscule #5 de Takuto Kashiki / La Reine d’Egypte #3 de Chie Unidoh / Isabella Bird #1 de Taiga Sassa (30 points)
    2. L’enfant et le maudit #3 de Nagabe / Dernière Heure #3 de Yû / Le mari de mon frère #4 de Gengoroh Tagame (15 points)
  • Grimoire poussiéreux : un livre qui prend la poussière dans votre PAL depuis au moins un an
    1. Confessions d’une fan de Jane Austen de Laurie Viera Rigler (30 points)
    2. La Saga de Ragnarr Lodbrok (15 points)
  • Échecs version sorciers : un livre en lecture commune
    1. Quand j’étais Jane Eyre de Sheila Kohler (30 points)
  • Cheminette : un livre avec une narration à deux voix ou plus
    1. Disparue de Darcey Bell (30 points)
  • Auror : un livre policier/thriller
    1. La fille dans le brouillard de Donato Carrisi (30 points)
  • Alohomora : un livre avec une clé, une serrure ou un cadenas sur la couverture

Quatrième année : items à 40 points

  • Sinistros : un livre apocalyptique ou post-apocalyptique
    1. Je suis une légende de Richard Matheson (40 points)
  • Miroir à double sens : un livre éponyme (le titre est aussi et seulement le nom du héros – le nom de la série ou le nom du tome)
    1. Jackaby de William Ritter (40 points)
  • Hiboux Express : un livre épistolaire
  • Gemino : un livre dont l’auteur porte le même prénom que vous
    1. Sauveur & fils #1 de Marie-Aude Murail (40 points)
  • Impasse du tisseur : un livre avec une fin ouverte (ne pas citer le nom du livre)
    1. We Come Apart de Sarah Crossan et Brian Conaghan (40 points)
  • Sphinx : un livre qui traite de la mythologie égyptienne
  • Petrificus Totalus : un livre à la couverture rigide
    1. Les Marvel de Brian Selznick (40 points)
  • ASPICs : un livre noté 17/20 ou plus sur Livraddict
    1. La Maladroite de Alexandre Seurat (40 points)
  • Sainte Mangouste : un livre où le héros principal est malade
    1. Tortues à l’infini de John Green (40 points)
    2. Le club des feignasses de Gavin’s Clemente Ruiz (20 points)
  • Journal de Jedusor : une biographie ou une autobiographie
  • Carte du Maraudeur : un livre dans lequel il y a une carte illustrée du monde
    1. Les Chroniques de Zi #1, Phelan de Jean-François Chabas (40 points)
  • Coquecigrue : un livre avec un animal mignon sur la couverture
  • Têtembulle : un livre qui se passe sous l’eau ou à proximité
    1. La fin d’où nous partons de Megan Hunter (40 points)
  • Portoloin : un livre qui ne se passe ni en France, ni aux USA, ni en Angleterre, ni dans un monde imaginaire
    1. Tenebra Roma de Donato Carrisi (40 points)
    2. Les passants de Lisbonne de Philippe Besson (20 points)
  • Batteurs : un livre écrit à quatre mains
    1. Thérapie du crime de Sophie Jomain et Maxime Gillio (40 points)

Cinquième année : items à 50 points

  • Champs de citrouilles : un livre terminé le jour d’Halloween
    1. Les heures silencieuses de Gaëlle Josse (50 points)
    2. Victoria rêve de Thimotée de Fombelle (25 points)
  • Hedwige : un livre à la couverture hivernale
    1. Le courage qu’il faut aux rivières d’Emmanuelle Favier (50 points)
  • Rita Skeeter : un livre dont vous avez posté la critique sur internet (ton blog, Babelio, Livraddict, Booknode, Goodreads, Amazon…)
    1. Mentir aux étoiles d’Alexandre Chardin (50 points)
  • Véritaserum : un livre tiré d’une histoire vraie
    1. La petite couturière du Titanic de Kate Alcott (50 points)
    2. L’ordre du jour de Eric Vuillard (25 points)
  • Animagus : un livre dont le titre comporte le nom d’ un animal existant
    1. Le Club de l’Ours Polaire #1, Stella et les mondes gelés de Alex Bell (50 points)
    2. L’ours de Claire Cameron (25 points)
  • Zabini : un livre dont le titre ou le nom/prénom de l’auteur commence par Z
    1. Le joueur d’échecs de Stefan Zweig (50 points)
  • Beedle le Barde : un conte réinventé
  • Vitmagic : un livre sur le développement personnel
    1. Petit traité sur l’immensité du monde de Sylvain Tesson (50 points)
  • Bizarr’sisters : un livre dans lequel la musique tient une place importante
  • Croûtard : un livre dans lequel les rongeurs (lapins compris) sont à l’honneur
    1. La Tribu de Vasco #2 de Anne-Laure Bondoux (50 points)
  • J.K. Rowling : finir un livre lors de la Journée nationale du livre (23 Avril 2018)
    1. Coup de Gigot de Roald Dahl (50 points)
    2. Un petit cochon nommé Truffe de Helen Peters (25 points)
  • Gazette du sorcier : un livre dans lequel le journalisme a une place importante
    1. Le Cri de Nicolas Beuglet (50 points)
  • BUSEs : un livre noté en dessous de 13/20 sur LivrAddict
  • Filet du diable : un livre que vous pensiez aimer mais qui est une déception
    1. C’est le cœur qui lâche en dernier de Margaret Atwood (50 points)
    2. Les Vestiges du jour de Kazuo Ishiguro (25 points)
  • Cognards : lire deux livres différents d’un même auteur

Sixième année : items à 60 points

  • Salle Janus Thickey : un livre sur le thème de l’amnésie
    1. Je sais pas de Barbara Abel (60 points)
    2. Le Puits des Mémoires #1, La Traque de Gabriel Katz (30 points)
  • Stupefix : un livre qui vous a bouleversé
  • Drago Malefoy : un livre où le personnage principal est un anti-héros
    1. Roland est mort de Nicolas Robin (60 points)
  • La tapisserie des Black : lire toute une série de BDs/mangas (au moins 4 tomes)
    1. Long John Silver (4 tomes) de Xavier Dorison et Mathieu Lauffray (60 points)
    2. Astrid Bromure (4 tomes) de Fabrice Parme (30 points)
  • Albus Dumbledore : un livre dont l’histoire se passe à la Belle Époque (fin XIXe début XXe siècle)
    1. Feuillets de cuivre de Fabien Clavel (60 points)
  • Sombral : un livre que vous commencez avec des préjugés
    1. Frappe-toi le coeur de Amélie Nothomb (60 points)
    2. Une fille comme elle de Marc Levy (30 points)
  • Champifleur : un livre avec un troll dans l’histoire
  • Engorgio : Un livre composé d’au moins 40 chapitres
    1. La fille sous la glace de Robert Bryndza (60 points)
  • Angelina Johnson : un livre où l’héroïne est d’origine afro
    1. Bakhita de Véronique Olmi (60 points)
  • Duel de sorciers : lire deux romans d’une même saga
    1. L’Epouvanteur #2 et #3 de Joseph Delaney (60 points)
  • Lumos : un livre sur lequel le titre est écrit en dorure
    1. Le souffle de Midas de Alison Germain (60 points)
  • Ordre de Merlin : un livre qui a reçu plusieurs prix littéraires (au moins 2)
    1. La Tresse de Laetitia Colombani (60 points)
  • Ford Anglia volante : un livre de type roadtrip
  • Scrouts à Pétards : un livre dont le titre comporte un néologisme (un mot inventé, propre à l’univers)
  • Nicolas Flamel : un livre dont le personnage principal est une personne âgée
    1. Les délices de Tokyo de Durian Sukegawa (60 points)
    2. La daronne de Hannelore Cayre (30 points)

Septième année : items à 70 points et plus

  • Bloclang : un livre qui n’a qu’un seul mot pour titre
    1. Girlhood de Cat Clarke (70 points)
    2. Sauf de Hervé Commère (35 points)
  • Amplificatum : un livre de plus de 800 pages
    1. Lady Midnight de Cassandra Clare (70 points)
  • Bibliothèque de Poudlard : une intégrale (plusieurs tomes réunis en un seul livre)
  • Nox : un livre qui se passe en huis clos
  • Pensine : un livre qui est sorti quand vous étiez enfant (entre 0 et 10 ans)
  • Dissendium : un livre d’un genre que vous n’avez pas l’habitude de lire
    1. Gros n’est pas un gros mot de Daria Marx et Eva Perez-Bello (70 points)
    2. Haute couture de Florence Delay (35 points)
  • Fourchelang : un livre en VO (hors français)
    1. A Study in Scarlet de Sir Arthur Conan Doyle (70 points)
  • Beuglante : un livre audio
    1. Voyage au centre de la Terre de Jules Verne (70 points)
  • Éclair de feu : lire un livre de plus de 400 pages en 24h
    1. Désolée je suis attendue de Agnès Martin-Lugand (70 points)
  • Hominum revelio : un livre dans lequel il n’y a pas d’humain – 80 points
    1. La Tribu de Vasco #1 de Anne-Laure Bondoux (80 points)
  • Jumelles Patil : lire le tome final de deux sagas – 80 points
  • Touffu : une trilogie – 80 points
  • Poursuiveur : une saga entière d’au moins 4 tomes – 90 points
  • Rapeltout : lire ou relire tous les Harry Potter (7 tomes) – 100 points
  • Hermione, sors de ce corps ! : lire au moins 100 livres (maximum 30 mangas/BD confondus) cette année (sont aussi pris en compte les livres lus pour d’autres items) – 150 points
    1. Validé le 28 mai 2018

La Chasse aux Dragons : items à 40 points

  • Boutefeu chinois : un livre d’un auteur originaire de l’Extrême-Orient
  • Cornelongue roumain : un livre engagé
    1. La vague de Todd Strasser (40 points)
  • Dent-de-vipère du Pérou : lire le livre le plus court de votre PAL
    1. Everything I Never Told You de Celeste Ng (40 points)
    2. Naissance des cœurs de pierre de Antoine Dole (20 points)
  • Magyar à pointes : un livre classé dark (fantasy, romance, thriller, etc.)
  • Noir des Hébrides : un livre avec une flèche sur la couverture
  • Norvégien à crêtes : un roman noir scandinave
  • Opalœil des Antipodes : un livre dont l’intrigue se déroule dans 2 pays différents
    1. Warcross de Marie Lu (40 points)
  • Pansedefer ukrainien : lire le livre le plus gros de votre PAL
  • Suédois à museau court : un livre avec une couverture chargée (avec beaucoup de détails)
    1. L’histoire du garçon qui voulait vivre dans un bocal de Lisa Thompson (40 points)
  • Vert gallois : un livre qui traite des légendes celtiques

Points bonus : items éphémères

  • Poudre d’obscurité : Un livre dont le thème principal est la guerre :
    • 14-14 de Silène Edgar et Paul Beorn (150 points)
  • Pullover Weasley : Un livre avec « Noël » dans le titre :
    • La fille qui a sauvé Noël de Matt Haig et Chris Mould (100 points)
  • Tiare de la tante Muriel : un livre qui se déroule sous une monarchie :
    • La Dame de Beauté de Jeanne Bourin (110 points)
    • Histoire de la Princesse de Montpensier de Madame de Lafayette (55 points)
  • Classement du premier trimestre : + 30 points bonus.
  • Classement du second trimestre : +40 points bonus.

 

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Chroniques Livres

La dame de beauté de Jeanne Bourin

Chez Le Livre de Poche, mai 1987, 192 pages.
Ma note : ★★★★☆

Quatrième de couverture :
Agnès Sorel fut la première maîtresse royale reconnue officiellement, affichée, comblée de titres et de biens. Elle s’identifia si parfaitement au siècle charnière qui a été le sien qu’elle en reflète le double aspect. Médiévale par la gaieté et la foi, déjà moderne par le goût du confort et les besoins matériels. Fille d’honneur d’Isabelle de Lorraine, duchesse d’Anjou, Agnès a vingt et un ans lorsqu’elle rencontre, à Toulouse, Charles VII qui, lui, a quarante ans. La beauté d’Agnès fit de lui un amant subjugué, le transfigurant : de terne, inquiet, défiant, malchanceux, il devint joyeux, hardi, plein d’allant, habile. Avec ce talent reconnu par tous, ce sont des amours rayonnantes que nous fait vivre ici Jeanne Bourin, l’auteur de La Chambre des dames. Des amours qui sont aussi de l’Histoire. Agnès Sorel fut appelée « damoiselle de Beauté » tant parce qu’elle était tenue pour la plus belle du monde que parce que le roi lui avait donné à vie la maison de Beauté-lès-Paris.

Mon avis :
La Dame de Beauté est ma première lecture d’un ouvrage de Jeanne Bourin, bien que La Chambre des dames attende patiemment dans ma PAL depuis ma visite du Musée de Cluny. Il s’agit d’une véritable belle découverte, j’ai passé un excellent moment avec cette lecture et à découvrir ce personnage. En tant que fan de romans historiques, je pense me pencher plus sérieusement sur les autres livres de Jeanne Bourin et découvrir tout ce qu’elle a pu écrire d’autre. Ce roman, qui nous conte la vie d’Agnès Sorel, a été un petit délice (mais pas un coup de coeur, malheureusement).

On y découvre une femme, une maîtresse, une amante, une amie, une fille, une mère… Tous ces rôles réunis en un seul personnage qui évolue énormément au fil des pages, bien que le roman soit assez court. C’est sans doute le seul défaut que j’ai pu lui trouver : ne pas avoir duré plus longtemps… J’aurais ainsi pu m’attacher pleinement à cette femme complexe, entièrement dévouée à son histoire d’amour et prête à tout pour la défendre. Alors qu’elle est fille d’honneur au service d’Isabelle de Lorraine, elle rencontre Charles VII. Du côté du roi, c’est le coup de foudre : elle est la plus belle femme qu’il ait jamais vu et compte bien la charmer. À force de cadeau, de mots doux et de promenades, la jeune femme tombe sous son charme à son tour. Elle devient alors la première maîtresse officielle du roi.

L’écriture de Jeanne Bourin a été un vrai plaisir : un style fluide, agréable, facile à lire, soutenu par des faits historiques avérés et des personnages que l’on prend plaisir à suivre et à voir grandir au fil des pages. Je me doute que des libertés ont été prises afin d’écrire ce roman, qu’il me faudra faire quelques recherches afin de compléter mes connaissances sur la vie passionnante d’Agnès Sorel, mais je trouve que cet ouvrage constitue une très bonne première approche pour connaître cette femme et la vie qu’elle a mené.